Dans l’URSS de l’après-guerre, certaines voix de l’Occident étaient interdites d’antenne. Pour contourner la censure, des passionnés eurent une idée géniale et clandestine : graver des chansons interdites sur des radiographies médicales. Née de la débrouille, la bone music fut bien plus qu’une curiosité sonore : elle incarna une forme de résistance culturelle, un souffle de liberté, et ouvrit à toute une jeunesse soviétique une fenêtre sur un autre monde, celui d’Ella Fitzgerald, d’Elvis et des Beatles.
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